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L'étude du fonctionnement des aquifères implique que l'on prenne
en compte les aspects dynamiques des aquifères dans des approches
globales. Les aquifères présentent ainsi plusieurs types de
comportement en réponse à des incitations extérieures imposées
à ses limites. Et le réservoir est le lieu des transferts modulant
les impulsions en réponses, figures 42 et 43.
fig42.eps
fig43.eps
On considère généralement trois types d'impulsion:
- hydrodynamique: flux et stock d'eau, pression de l'eau;
- hydrochimique: substances minérales ou organiques, flux de
chaleur;
- hydrobiologique: micro-organismes.
En hydrodynamique, on considère l'aquifère comme une fonction qui
module les impulsions souvent discontinues (comme les
précipitations) en réponses plus régularisées (sources).
En hydrochimie, les interactions eau-roche modifient les
caractéristiques de l'eau d'écoulement, au niveau des paramètres
physico-chimiques et chimiques (lessivage de sels).
En hydrobiologie, l'aquifère joue un rôle d'auto-épurateur
très important assurant ainsi une protection naturelle de l'eau
souterraine en cas de pollution (la zone non-saturée joue dans ce
cadre un rôle encore plus important).
Lorsqu'un aquifère ne subit plus d'influences à ses limites on dit
qu'il est en régime non influencé (par exemple, pour un aquifère
de sub-surface, lorsqu'il ne pleut plus).
Un aquifère est en régime perturbé s'il est soumis à des
exploitations qui perturbent son fonctionnement naturel.
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2002-08-27